La montée des cas de disparitions et d’enlèvements en Guinée, c’est le sujet abordé ce samedi 23 novembre par l’Union des Forces Républicaines (UFR) lors de son assemblée générale hebdomadaire. Et le parti dirigé par Sidya Touré a exprimé son indignation face à ce phénomène. Une prise de position qui intervient quelques jours après l’enlèvement de l’opérateur économique Alhassane Diallo dans la commune de Ratoma. Un acte qui s’ajoute à une série d’incidents similaires depuis l’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).
Mouctar Kalissa, secrétaire général de la jeunesse de l’UFR, a pointé du doigt les autorités, demandant au Général Mamadi Doumbouya de répondre sur le sort des citoyens disparus. « Nous nous demandons si nous sommes encore en sécurité. Ceux qui sont censés nous protéger parlent comme si ces disparitions étaient normales », a-t-il déploré, critiquant la déclaration récente du porte-parole du gouvernement.
Le jeune cadre de l’UFR a également dénoncé la violence et les abus exercés par certains membres des forces de sécurité, tout en appelant les citoyens à surmonter leur peur. « Aux guinéens d’enlever la peur qui est là. Il faut oser et aller au bout des choses pour vaincre la peur et le CNRD », a-t-il exhorté.
Enfin, il a rappelé les promesses du CNRD lors du coup d’État contre Alpha Condé, soulignant que les mêmes maux – insécurité et instabilité – persistent.
Amadou Camara
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