La campagne pour le référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution en Guinée s’ouvre officiellement ce dimanche 31 août 2025 et se poursuivra jusqu’au 18 septembre. Le scrutin est prévu pour le 21 septembre prochain.
À cette occasion, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ibrahima Kalil Condé, a délivré un message à la nation dans lequel il a mis l’accent sur la cohésion sociale, le respect des règles démocratiques et la nécessité d’un débat d’idées.
Selon lui, « toutes les dispositions techniques, logistiques et sécuritaires ont été prises » pour garantir un processus électoral crédible et transparent. Le ministre a précisé que la Direction générale des élections (DGE), créée en juin 2025, a joué un rôle central dans la préparation du scrutin, notamment sur le plan organisationnel.
Liberté de choix et fermeté de l’État
Le ministre Kalil Condé a insisté sur le caractère libre du vote, rappelant que chaque citoyen pourra s’exprimer en faveur ou contre le projet de Constitution sans contrainte. Toutefois, il a également averti que « l’autorité de l’État s’exercera dans toute sa plénitude » pour éviter tout débordement et préserver la paix sociale.
Il a souligné que la sécurisation du scrutin constitue une priorité, avec la mobilisation conjointe de la police et de la gendarmerie pour protéger les électeurs, les acteurs politiques et le matériel électoral.
Partis politiques et participation citoyenne
Le ministre a indiqué que 125 partis politiques sont autorisés à participer à la campagne, tandis que trois formations ont été suspendues pour non-respect de leurs obligations légales, conformément à la Charte des partis politiques.
Il a enfin invité les Guinéens à s’informer sur le contenu du projet de Constitution avant de se rendre aux urnes, estimant que « la solidité d’une démocratie repose sur un peuple bien informé ».
Un rendez-vous sous observation
Le référendum du 21 septembre 2025 est présenté par les autorités comme une étape importante de la « refondation nationale » engagée par le président de la transition, Mamadi Doumbouya. L’événement sera suivi de près par les observateurs nationaux et internationaux, dans un contexte politique marqué par des attentes fortes autour de la réforme des institutions.
Aliou Nasta
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