La Haute Autorité de la Communication (HAC) a réuni, ce mercredi, au siège de l’institution à Kaloum, partis politiques, société civile et mouvements de soutien. Objectif : préparer le terrain médiatique à la campagne du référendum constitutionnel prévue le 21 septembre prochain.
Au cœur des échanges, une question clé : l’accès équitable aux médias. Les participants ont exprimé leurs attentes, leurs inquiétudes, mais aussi des propositions concrètes pour que chaque camp puisse faire entendre sa voix dans de bonnes conditions.
Le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, s’est dit impressionné par la diversité des intervenants. « J’ai beaucoup appris de cette rencontre », a-t-il reconnu, soulignant que les contributions permettront de prendre des décisions « avisées ».
Dans son intervention, le patron de la HAC a rappelé le principe. « Tous les acteurs ont droit à un accès équitable aux médias publics. Mais il existe aussi des limites qu’il faudra respecter », a-t-il rappelé.
Parmi ces limites, dit-il, l’interdiction des attaques contre les institutions, rejet de tout discours violent ou xénophobe.
Le patron de la HAC a insisté sur la spécificité de l’exercice. « Ce n’est pas une campagne présidentielle. Ici, on ne vote pas pour une personne mais pour un texte. Les arguments doivent donc s’appuyer sur le contenu de la Constitution », a-t-il indiqué.
La rencontre s’est déroulée dans une ambiance qu’il a lui-même qualifiée de « rassurante ». « La salle était pleine, et les participants nous ont fait de nombreuses propositions, dont certaines seront intégrées », a conclu M. Diallo, confiant quant à la suite du processus.
À moins d’un mois du référendum, la HAC semble donc poser les bases d’un débat encadré mais ouvert, où chaque voix pourra se faire entendre.
Oury G Bah
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