À moins d’une semaine du référendum constitutionnel prévu en Guinée, le débat politique s’intensifie. Mardi 16 septembre, l’ancien Premier ministre et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a appelé au boycott du scrutin. Opposé au projet de nouvelle Constitution, il a invité ses partisans à « ne pas se rendre aux urnes » le dimanche 21 septembre. Le Premier ministre de transition, Amadou Oury Bah, a réagi dès le lendemain lors d’une interview à France 24.
En effet, il a exhorté l’opposition à adopter une attitude plus responsable dans le contexte actuel. « On doit faire preuve de raison, de responsabilité et aussi de retenue », a-t-il déclaré, tout en estimant que l’opposition devait « accepter de se redéfinir pour se plier au verdict des urnes ».
S’agissant de la mobilisation populaire, Bah Oury a insisté sur la nécessité d’une participation massive. « C’est cela qui permettra de donner une légitimité au Oui », a indiqué le PM.
Et face aux critiques qui qualifient le scrutin de mascarade, Bah Oury indique que ces derniers « s’avouent déjà vaincus avant même le jour du vote ».
Aliou Nasta
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