Le débat autour de la prochaine rentrée scolaire continue d’agiter le secteur de l’éducation. Alors que le ministère de l’Enseignement pré-universitaire a fixé la reprise des cours au 15 septembre, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ne décolère pas. Réunis ce mercredi, ses responsables ont rejeté une nouvelle fois la décision jugée « unilatérale ».
Son secrétaire général, Aboubacar Soumah, estime que les enseignants n’ont pas été associés à la réflexion. « Depuis l’arrivée du CNRD, nous avons privilégié le dialogue, même au prix de concessions. Mais aujourd’hui, on veut piétiner nos droits », a-t-il déploré.
Le syndicat voit dans cette démarche un signe de mise à l’écart, voire de musèlement. « Les autorités prennent des décisions, puis nous les imposent comme un fait accompli. Ce n’est pas acceptable », poursuit Soumah. Pour lui, la rentrée le 15 septembre reviendrait à rogner sur les vacances des enseignants, ce que le SLECG refuse catégoriquement.
À quelques semaines seulement de la date prévue, un bras de fer s’installe entre le ministère et le syndicat, laissant planer l’incertitude sur le calendrier scolaire.
Aliou Nasta
Discussion about this post