À l’approche des grandes pluies, le préfet de Siguiri, Colonel Ibrahima Douramoudou Keita, a entamé une tournée dans les zones à risque. Ce mardi, il était aux abords de la rivière Nanko, régulièrement touchée par les inondations.
Sur place, accompagné des techniciens du service de l’urbanisme et des travaux publics, il a insisté sur la nécessité d’agir rapidement. « Nous sommes là pour s’inquiéter sur le terrain, parce que ça fait plus de deux ans, trois ans qu’on n’a pas encore curé Nanko, depuis que j’ai quitté ici l’année dernière. Donc ce qu’on a décidé maintenant cette fois-ci, c’est de curer Nanko, parce que tout le monde connaît Nanko. Le dégât, quand il pleut, le dégât que la population subit. Il y a des dégâts non seulement matériels, mais aussi… il y a même des personnes qui sont mortes », a-t-il déclaré
Face à cette situation, des mesures fortes ont été annoncées, dont le déguerpissement de plusieurs concessions construites illégalement dans la zone inondable.« Les bâtiments qui sont à l’emprise déjà avec Nanko, tout sera dégagé là-bas, parce qu’on les a dit depuis l’année dernière, le courant a été mis sur les maisons, les techniciens sont là. Donc toutes les maisons là seront dégagées. Elles seront dégagées, parce que ce n’est pas à cause d’une seule personne, et que tout Siguiri va se sentir le mal », a menacé le préfet.

L’initiative vise à réduire les risques de pertes humaines et matérielles comme celles enregistrées l’année dernière, dues en grande partie à la construction anarchique dans les zones inondables. Le préfet a également lancé un appel à la responsabilité collective. « Pour éviter tout ça, pour qu’on n’ait pas à soigner, il faut bien curer Nanko, jusqu’à la terminale », a-t-il conclu.
Moussa
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