Plusieurs décisions concernant la Guinée ont été adoptées lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement tenu le dimanche 15 décembre 2024. Des approches qui n’ont pas été du goût de Souleymane Souza Konaté, président de la Commission Communication de l’ANAD.
Sur sa page Facebook, celui qui est également conseiller chargé de communication de Cellou Dalein Diallo a exprimé une position ferme et critique vis-à-vis de l’organisation régionale. Il a dénoncé ce qu’il considère comme le « laxisme » de la CEDEAO face à la situation en Guinée, affirmant que le communiqué final est « en décalage avec les préoccupations fondamentales de la majorité du peuple guinéen ». « Ce communiqué fait abstraction des aspirations légitimes de notre peuple à plus de démocratie, de justice et de dignité, surtout dans un contexte marqué par les abus de la junte au pouvoir », a-t-il dénoncé.
Selon lui, ces abus incluent « enlèvements, expéditions punitives et assassinats d’opposants lors des manifestations politiques », ainsi que des restrictions graves des libertés fondamentales, notamment la fermeture des médias.
Concernant la date butoir du 31 décembre 2024 pour la fin de la transition, arrêtée entre la CEDEAO et le CNRD, Souleymane Souza Konaté a assuré qu’elle est non négociable. « Pour nous, la transition prend fin le 31 décembre 2024. Si cette échéance n’est pas respectée, le CNRD perdra toute légitimité », a-t-il averti, ajoutant que les forces vives « exigeront alors une transition civile avec pour seul objectif le retour à l’ordre constitutionnel ».
Face à ce qu’il qualifie de « tentative manifeste d’instaurer une nouvelle dictature », le président de la Commission Communication de l’ANAD a appelé les Guinéens à s’organiser et à se mobiliser. « Il appartient au peuple guinéen de s’organiser et de se mobiliser contre cette tentative », a-t-il conclu.
Aliou
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