L’affaire a mis les nerfs des avocats de l’UFDG à rude épreuve. Ce vendredi 11 avril, ils ont fait entendre leur voix dans un communiqué, dénonçant l’interpellation du secrétaire fédéral de Tanènè Bouramayah et de six autres membres du parti. Une interpellation jugée injustifiée, après une simple réunion tenue au siège local et la publication d’un message de soutien à Cellou Dalein Diallo sur les réseaux.
Pour eux, il n’y a aucun fondement légal à ces convocations, d’autant plus que l’UFDG dispose d’un certificat officiel du ministère de l’Administration du territoire qui lui permet de mener ses activités, exception faite de son congrès suspendu. « La liberté de réunion et d’expression est un droit garanti par la Charte des partis politiques », rappellent fermement les avocats.
Ces derniers précisent d’ailleurs que « le parti n’est pas concerné par la suspension des activités politiques. Seule la tenue du congrès est gelée jusqu’au 9 mai 2025, en attendant la décision du tribunal dans le contentieux avec M. Ousmane Gaoual Diallo ».
Un dialogue s’est toutefois engagé avec le Colonel Salif Sylla, à l’origine des convocations. Et, selon le pool d’avocats, les choses sont rentrées dans l’ordre avec un accord qui a été trouvé « pour que la fédération de Tanènè Bouramayah poursuive normalement ses activités. »
Malgré cet incident, l’UFDG, dans ce communiqué, dit rester debout et décide de faire entendre sa voix, tout en appelant les autorités locales à respecter les règles du jeu. « Nous exhortons les autorités à éviter toute action de nature à entraver le fonctionnement du parti », concluent les avocats.
Aliou
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