Empêchée de tenir son congrès le 6 juillet dernier par le ministère de l’Administration du territoire, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) n’a pas dit son dernier mot. Le parti a porté l’affaire devant la Cour suprême, espérant un rétablissement rapide de ses droits.
Lors de l’assemblée générale de ce samedi 12 juillet, le vice-président Dr Fodé Oussou Fofana a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour l’organisation du congrès, et que le blocage était purement administratif. « Notre requête est claire, nos documents sont solides. Nous espérons que la Cour suprême nous rétablira dans notre droit », a-t-il déclaré devant les militants.
Selon lui, le ministère aurait pu éviter toute tension en convoquant simplement les responsables du parti pour un échange. « Ce parti est organisé, ses structures sont connues. Il suffisait de nous écouter », a-t-il insisté.
L’UFDG demande aujourd’hui à la plus haute juridiction du pays de reconnaître son droit à organiser librement ses activités, comme le prévoit la loi. Le verdict est désormais attendu.
Aliou
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