Ce samedi 9 novembre 2024, lors de l’assemblée générale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) tenue au siège du parti à la Minière, Kalémodou Yansané, vice-président de l’UFDG, a pris la parole pour clarifier la position du parti suite aux résultats de l’évaluation des partis politiques récemment publiés par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
Le vice-président a commencé par répondre aux inquiétudes suscitées par l’annonce selon laquelle l’UFDG serait placé sous contrôle pendant trois mois. « Nous avons constaté une certaine panique au sein de notre base. Il est vrai que, lorsqu’on affirme que l’UFDG, le plus grand parti de Guinée, est sous contrôle, cela peut inquiéter certains militants, surtout quand on connaît la rigueur organisationnelle qui nous caractérise », a-t-il indiqué.
Poursuivant, le cadre de l’UFDG a expliqué le contexte de l’évaluation. Selon lui, sur les 211 partis politiques recensés en Guinée, aucun n’a été déclaré entièrement en règle. « Pourquoi ? Parce que la culture du contrôle systématique par le gouvernement est nouvelle dans notre pays. C’est la première fois que cela se produit, et nous, en tant que légalistes, avons pris soin d’étudier minutieusement les 11 pages et 37 articles de la loi qui encadre les partis politiques », a expliqué le lieutenant de Cellou Dalein Diallo.
À la place de la peur, Kalémodou Yansané s’est montré serein face à cette mise sous observation. Il en a profité pour rassurer les nombreux militants présents. « Quoi qu’il arrive, nous serons toujours transparents avec vous. Les informations que nous partageons ici sont officielles et conformes à la réalité », a-t-il affirmé pour apaiser le public.
M’mah Cissé
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